dimanche 6 décembre 2009

Stickhead - Horror In The Woods [Strike Records - STRIKE 53]


Le grand retour de Stickhead après 3 ans de silence radio, il a délaissé son label perso, Kotzaak UNLTD, pour le label culte, Strike Records, garant du hardcore teuton musclé. Après plusieurs écoutes, je n'arrive pas à me décider sur la teneur de cette chronique. Est-ce un LP raté ou un album dont le concept m'aurait échappé ??? Parce que là, je suis fortement perplexe... On est très loin du délire deathcore auquel il nous avait habitué. On a le droit à une sorte de hardcore minimal, dépouillé, un peu glauque voire limite chiant par moment. Certains morceaux comme la A1 (Hammerface) et la D1 (Tools Of Torture) sont assez bien foutus, autant que le reste sonne étrangement vide et baclé. Du genre, il branche la TR-909, une disto et hop, c'est partis pour 8 morceaux. Bref, je le ressortirais d'ici un an ou deux, lorsque j'aurais enfin pigé le concept... D'ici là, il va rester sagement dans son bac, en attendant patientement, que je daigne le tripoter ou le mixer au choix.

A noter : L'artwork est d'une banalité affolante... je sais pas qui l'a fait mais là, c'est aussi baclé comme l'est le LP.

Lenny Dee - Forgotten Moments: Ophidian Remixes [Industrial Strength Limited - ISL 18]


Enfin un repress que l'on attendait pas !!! Sorti sur le label perso de Lenny Dee (LD Records) en 1997 et classé directement au rang de morceau culte, le voilà agrémenté de 2 remixes d'un artiste hollandais, adepte des grincements et autres conneries typiquement hollandaises qui me revulse en un rien de temps. Vous l'avez compris moi et le gabber, on s'aime pas... C'est pas faute d'essayer mais ça me gave vitesse grand V... Donc en face A, premier remixe d'Ophidian, l'intro est belle, style symphonique mais une fois passé l'intro, le gabber reprend ses droits et massacre le morceau originel. C'est très mal foutu comme remixe voire un peu foutage de gueule mais bon, c'est la mode de faire le minimum... en B1, le morceau original remasterisé, les basses sont profondes, la mélodie toujours aussi percutante et la construction est assez bien foutu, très peu de passages avec du kick, Lenny Dee a préféré miser sur la mise en avant de l'ambiance de son morceau. Cela fait toujours mouche en soirée même plus de 10 ans après sa composition. Et pour finir, en B2, deuxième remixe d'Ophidian, que dire dessus ??? il a juste retiré l'intro de la A et hop, un autre remixe de la mort qui tue !!! Non, je déconne, c'est toutjours autant indigeste et je mettais même pas cela dans mes chiottes en fond sonore... Bref, en conclusion, les 2 remixes sont de fort mauvais gout et il n'y a que l'original qui trouve grâce à mes yeux.

A noter : Lenny Dee est un ancien DJ house, vénéré comme le saint graal aux USA. Il a signé 2/3 anthem housy dans les années 80. Il a même était nommé comme meilleur DJ du monde par ses pairs, au milieu des 90's.

mardi 3 novembre 2009

Cocktail Lytique - Sense Of Occasion [Hirntrust Grind Media - GRINDPLATE 07]


Surment l'un des meilleurs de la série "Grindplate" avec un unique morceau de 1:45. Cela commence avec une intro assez burlesque pour partir sur un délire breakcore/grind/noise. Les samples sont bien foutus et collent assez avec l'ambiance générale du morceau. On ressort un peu groggy de l'écoute mais ça n'enlève pas son charme quasi-hypnotique. Une sorte de résurgence de DHR en mode ultra violent.

A noter : Rien !!!

Cock-Gun Blast - Untitled [Hirntrust Grind Media - GRINDPLATE 06]


Toujours dans la série "Grindplate", c'est le live-act autrichien, Cock-Gun Blast qui s'y colle avec 2 morceaux digital harsh noise. Y'a pas matière à écrire un roman dessus, c'est violent, saturé et destructuré. Les morceaux ne sont pas similaires, je trouve. Comme à chaque fois, avec du noise, c'est une affaire de gouts.

A noter : Il semble que le ou les artiste(s) n'ont produit que des vinyls sur ce label.

Serrando Codos - Decreptisimo Incipiente [Hirntrust Grind Media - GRINDPLATE 04]


Le concept de la série "Grindplate" est assez sympa, des vinyls noise/grind en 5" (la taille d'un cd), en single-sided (une seule face de gravée) et limité à 30 copies. Oui, là, ça devient vraiment du collector. 3 morceaux en face A, le plus long fait 1:32 et le plus court fait 12 secondes... Assez bestial dans les hurlements, bah, ouai sinon ça serait pas du grindcore. Les morceaux sont bons sans être des monstres du genre.

A noter : Ce qui est assez bizarre, c'est qu'au début que la série "Grindplate", personne en acheter et depuis quelques temps, c'est l'inverse, tout le monde se jéte desssus.

Disco Cunt vs Electric Shock - Untitled [Totschlag Records - FREI-TOT]


Ah enfin, du speedcore teuton arrache neurones, comme on l'aime, sans humanité, sans réelles motivations artistiques et sans pseudo-hype. Donc pour commencer, les 2 artistes de ce 7" sont, en fait, la même personne, DJ R.Shock qui a déjà fait ses preuves sur Violent Recordings. L'intro en face A est un foutage de gueule en règle à Scooter. La A2 (Fuck You) est un morceau assez basique comme la plupart des morceaux bourrins allemands, un kick, un sample et hop, c'est partis pour la vie. La B1 (Hass), idem que la A2, c'est chiant au possible... La B2 (Maschine) est un petit bijou de digital noise, c'est pas vilain pour un sou. En gros, sur ce vinyl, y'a tout ce qu'il ne va pas dans le speedcore allemand, soit ça hurle et ça tartine à 500bpm ou soit ça miaule et ça traine...

A noter : Rien !!!

jeudi 29 octobre 2009

Cytochrome C vs BWK - Yperite [HCN - HCN 0]


Juste après l'aventure de Zyklon B, les enfants terribles du noyzkorh créent un nouveau label limogeois. Pour cette opus, ils font appel pour la face A à Cytochrome C, transfuge de Hangars Liquides et du fanzine Underzone. En A1 (Anarkose), un morceau bastonneur de psychopathe à la construction fausseument bancale sur plusieurs tempos, ça revéle du sport pour arriver à le caler sans faire un pain. En A2 (1984), on s'engouffre dans les méandres du désordre mental avec ses hurlements primaires et ses sons indus, le tempo, quant à lui, est un poil moins soutenu que la A1. la A3 (Sonate En Ré Mineur) est beaucoup plus expériemental que les précédents morceaux de la face, entre noizecore et harsh breton. La face B, c'est BWK qui s'en charge. En B1 (Ariane Krash Test) est certainement l'un des ses morceaux les plus joués dans les soirées. Litanie de kicks passés à la distortion et autres effets. Il en ressort un track assez cohérent, la construction est bien pensé et les divers samples indus passent comme une lettre à la poste. la B2 ( Karnage) porte bien son nom... on s'en prend pleins la gueule pour pas un rond, c'est violent et maitrisé à la fois. Et pour finir, en B3 (Deadly Kontakt), on reprend les ingrédients des 2 premiers morceaux, on les jéte contre un mur, on les mets dans un séquenceur et on obtient une ode à la violence sonore gratuite !!! Cela tabasse à tours de bras, les oreilles demandent grâce et les jambes flanchent dès la première minute !!! Un bel exemple de la scène hardcore de la fin de siècle dernier !!! Cela n'a pris de rides, malgrès le temps !!!

A noter : Après 2 EP, Cytochrome C a disparu des radars... Ce qui est fortement dommage vu son potentiel...

mardi 20 octobre 2009

Cyantific - Little Green Men / Quiet Star [Hospital Records - NHS71]


Un peu de drum & bass pour changer avec sa branche soft, la "liquid funk". Loin des beuglements de mc's et des lignes de basses hardcore ronflantes, la "liquid funk" a pris le créneau du soft en puisant dans des influences comme la samba, la funk, le jazz, la house etc... Là, en l'occurence, le duo de Cyantific a choisi l'option "jungle oldschool" pour Little Green Men, la construction est assez bien foutu, je trouve. Les samples de voix sont tous aussi oldschool et les effets de forward avec le vinyl donnent un coté ravy. Quiet Star en b-side est plus typé liquid funk, avec un rythme plus posé, une mélodie entêtante et des samples de voix moins aggressifs. Un EP des plus agréables.

A noter : Hospital Records est l'un des labels historiques du mouvement liquid funk, bon nombre de hits dancefloor provient de son écurie d'artistes (High Contrast, Logistic, Nu:Tone et co).

DJ Kaïo - Hardcore Urbains [Explore Toi - EXP 31]


Encore une obscure mixtape du label Explore Toi et avec toujours très peu d'infos. Donc cette fois-ci, c'est DJ Kaïo, qui s'y colle pour un mix hardcore/speedcore. Pour le tracklisting, il y'a, bien sûr, pléthore de morceaux issu du catalogue maison Explore Toi ainsi que quelques morceaux provenant des labels de Armaguet Nad (Sans Pitié et S.O.D.O.M.). La technique de mix n'est pas vilaine, à vrai dire, c'est même assez propre avec quelques tricks. Une bonne mixtape des familles.

A noter : Rien !!!

lundi 19 octobre 2009

DJ Kafk - Explore Toi 37 [Explore Toi - EXP 37]


Limité à 50 exemplaires, sans aucune info, mise à part, le label et le DJ. Après une rapide recherche sur le net, on apprend que DJ Kafk est aussi connu sous le nom de Air Frantz, membre du collectif AnTgrist (avec La Foudre et Helius Zhamiq). Donc une mixtape à base de morceaux d'Explore Toi et Base Mobile, j'y ai aussi décelé du La Peste (Hangars Liquides 21), du No-Tek 01 et autres joyeusetés dont j'ai oublié le nom. Le mixe est joliment construit, bien expérimental par moment, une intro qui sent le terroir et c'est assez carré.

A noter : Sur la pochette de la cassette, il est fait mention que le mixe a été réalisé sur des platines vinyls fait maison et modifiées, d'où les passages ultra-pitchés.

Omar Santana - Necronomicon [H2OH Recordings - H2O 29]


Oula du gabber... du vrai de vrai avec des mélodies pouet-pouet, des constructions de morceaux ultra-rabachées et un kick disto tr-909 sous dialise... Je sais, je ne suis pas objectif avec le gabber mais dans ce cas de figure présent, c'est vraiment tout ce que je n'aime pas. Malgrès les remixes de Neophyte, Stunned Guy et Omar Santana, rien n'y fait, c'est terriblement chiant... Le seul morceau qui pourrait être sympa, c'est la version original en B2, encore faudrait-il qu'il y a un vrai tempo parce que là, ça tourne à limite 150bpm, faut lui coller un bon coup de pitch au cul pour que ça ressemble à quelque chose.

A noter : Rien !!!

DJ Brainkiller - 1999 Year Of The World's Damnation [Not On Label - ???]


Sortie comme son titre le laisse deviner en 1998, Dj Brainkiller, mieux connu dans la contrée limogeoise noyzkorh, sous le pseudo BWK, nous laisse entrevoir sa vision de la mixtape hardcore/speedcore. Déjà l'intro avec un sample "terriens, votre planète est en danger..." nous fait doucement marrer mais après cela, ça passe directement aux choses vraiment velus avec du breakcore (Ambush 03 & 04 et DHR 20 & 14), une embardée acide chez le danois Senical (Six Shooter 02 et Six Sixty Six 04), un p'tit coup de DJ Freak (Storm Scotland 05) suivi d'un Senical (Kiliing Rate 02) et retour à DJ Freak (Epitèth 10 et Crapshoot 08). Commence alors, pour les 10 dernières minutes de la face A, un véritable tour de force avec une selecta 100% française, Mindfuck (Explore Toi 10), No Name (Fischkopf 19 et Anticore 02), Micropoint (B.E.A.S.T. 03) et pour conclure, TR + Klaus Combat (Sans Pitié 01). La face B enfonce le clou, avec du Napalm (Napalm 02), Noize Creator (Surgeon 16 05), Eiterherd (Special Forces 01), du japcore avec Burning Lazy Persons (Fischkopf 15) et Taciturne en mode véner (Fischkopf 23). On peut dire qu'en moins de 10 minutes, on est sur les rotules. Et ça continue avec XKV8 en 45t (Hangars Liquides 02), Noize Creator (Head Fuck 03), le mythique "La Haine" de UK Skullfuck (Surgeon 16 05) et le final de la mixtape est vraiment titanesque (DJ Freak, XKV8, Amiga Shock Force, UK Skullfuck et EPC) pour se terminer sur le sample du début de la face A et la boucle est bouclé !!! Agréable surprise que cette mixtape, DJ Brainkiller est loin d'être maladroit en mixe, c'est propre malgrès que les sons tirent plus vers le noise qu'aute chose, le tracklisting est cohérent et il n'y a pas de temps mort.

A noter : La mixtape est en téléchargement gratuit sur le myspace de BWK (myspace.com/bwkhcn).

Hasshelloff & Son Of Samael - Untitled [Sans Pitié - SSP 003]


Etrange vinyl que celui-là, c'est produit par Armaguet Nad donc on suppose que c'est du hardcore pur et dur mais non !!! C'est du noise et autres constructions bizarre. La face A est de Hassheloff (aucune info sur lui) avec 6 morceaux noisy, petite préférence pour le A6 (...Bâtaaard) avec son tempo en montagnes russes et surtout son sample (batard) modifié à l'extrême. La face B est de Son Of Samael (que je soupçonne être Armaguet Nad) avec 2 longs morceaux hardcore noisy (7 & 8 mins) + un p'tit bonus, un locked-groove en B3. C'est vrai qu'aux premiers abords, le vinyl est loin d'être une balle mais là, il trouve tout son intértet, dans la possibilité de le mettre sur une troisième platine.

A noter : Il semble que le label était une collabaration entre Klaus Combat et Armaguet Nad. De plus, dans une vieille interview de ce dernier, il a expliqué le pourquoi du comment de ce label, d'après lui, c'était juste pour voir si les gens allaient achetés des disks de noise complétements injouables.

Various - Untitled [Slaves Of Devil Our Master - SODOM 10A]


Une compilation maison qui regroupe des morceaux de Maxitrait (aka Micropoint), Angel Flo et Armaguet Nad sortis sur les précédents vinyls du label. En A1, Maxitrait pose son Poeme Industriel et à vrai dire, ça sent le bon vieux temps des hangars, le morceau est typique des standards du groupe. C'est industriel, bien construit, un peu vicelard à mixer et le sample "Allez danse enculé" passé dans moultes effets, lui confère un p'tit coté d'outre-tombe. En A2, Angel Flo s'y colle avec Electric Coma. Gros morceau indus quasi-hypnotique avec un joli tempo (230bpm), idéal pour commencer un mixe avec du panache. En B1 (Martyr Killer), Armaguet Nad nous promène dans son univers musical, un morceau plutot down-tempo (190bpm) bourré de contre-temps à chaque break, faut être relativement alerte sinon on a vite fait de voir le morceau se barrait en couilles. Et pour finir, le B2 qui est d'Angel Flo avec XR Master II et là, on reconnait tout de suite sa patte musical, c'est enivrant, hypnotique, un poil violent mais jamais bourrin. Un joli Best-Of, en somme, 4 morceaux à mixer à outrance et sans retenu.

A noter : Le numéro de CAT# (SODOM 10A) laissait présager une suite mais il n'en fut rien. Armaguet Nad réactivera son label, 9 ans après cette sortie, avec un EP en versus avec A.I.D.S. (aka Helius Zhamiq).

dimanche 18 octobre 2009

Cardiak - Practical Joke [Epileptik Productions - EPK 019]


En 12 après M.U. (12 ans après Mescalinum United sur IS) soit en date terrestre, 2003, Epileptik sort l'un des vinyls symptomatiques de tout ce qu'il y a de plus mauvais dans le hardcore. Car après pas mal de bonnes sorties (les epk de Speedyq's, DKP, Helitrailer, Matt Green et Co), nous avons là, un 4-tracker des plus horribles... Des samples de gags téléphoniques qui ne font rire que l'artiste, des mélodies poussives (si on peut appeler cela comme ça) et une construction ultra rabachée. Malgrès cela, tous nos amis inverterbrés à casquettes à clous du samedi soir, ne jurent que par lui, faut croire qu'une page s'est tournée. Après les années 90 dominées par l'influence de Liza N'Eliaz, place aux années 2000 avec Cardiak et consorts qui polluent la VRAI scène hardcore héxagonale si créative !!!

A noter : Je peux même pas dire que la pochette et les rondelles sont belles, vu qu'elles semblent faites par un singe autiste sur paint...

vendredi 9 octobre 2009

Ron D Core - Decibels Of Destruction [Underground Construction - UCCD-047]


Sorti en 2000 sur un label américain à tendance techno/house, le west coast hardcore pervert, Ron D Core nous concocte un mix dont il a le secret. Le tracklisting est des plus alléchants, ça commence avec du breakcore (Sarin Assault et Nasenbluten) pour partir vers des eaux coresque (Tieum, Micropoint chez Deathchant et The DJ Producer), une petite incursion frenchcore qui sent le bon vieux temps (E-Man de Micropoint avec son sample de barrissement d'éléphant) et le voilà parti vers le hardcore/terror (Geoff Da Chef, Hardcore Fiends, Cunt Hunt et Drokz + Tails & Akira). Une pause break des plus réjouissantes (Bomb 20) et ça redémarre avec les productions maison de Ron D Core (sur Atomic Hardcore Recordings et Bastard Loud Records), un passage express en Australie (Hedonist) et en Allemagne (BC Kid), un p'tit coup d'auto-promo avec du Ron D Core (Fresh Bass), un dernier morceau terror des familles (Sub-Zero avec Freaked Out) et hop, c'est déjà le morceau final, une obscure production anglaise entre break et speedcore (P.A.G.A.N.). D'ailleurs, en parlant de ce dernier morceau, c'est plutot bizarre que Ron D Core le laisse tourner en entier (pas moins de 9 mins)... La technique de mixe, là, ça coince un peu, non pas parce qu'il y a des erreurs de beat-matching ou autre, c'est juste que les transitions sont courtes voir inexistantes par moment. Une technique de mixe, bien américaine que l'on retrouve chez pas de mal de DJ outre-antlantique. Malgrès ce dernier point, c'est quand même propre, carré de chez carré et ça bave pas. Bon CD-Mix à écouter sans modération, rien que le tracklisting parle de lui même.

A noter : Ron D Core a signé une quantité impressionnante de mixtapes (environ une bonne trentaine, sa première date de la fin des années 80). Il mixe, aussi bien, hardcore que house, techno, acid et même breakbeat.

Blood One - June 1996, UK [Not On Label - ???]


L'une des rares mixtapes d'un membre de Pressurehead, réalisé par Blood One en 1996. En face A, après une intro turntablism et une instru hip-hop, ça enchaine direct avec du cheapcore (Nasenbluten), du death-core made in Germany (Stickhead), de l'auto-promo (Pressurehead), pour revenir sur un tracklisting orienté cheapcore/hardcore (Static Tremor, Deviant, DJ Freak, Syndicate, Disciples Of Belial, PCP, Napalm et Disciples Of Annihilation) et fin de la face. On retourne la cassette, ça débute aussi par une intro turntablism et ça repart un poil plus rapide dans les styles précédemment énoncés (avec Syndicate, Disciples Of Belial, Industrial Terror Squad, DJ Freak, Disciples Of Annihilation, Jack Lucifer, Headcrash, Nukom, Xylocaine, Static Tremor, Glurff et Leathernecks) pour se terminer avec une outro, elle-aussi, à base de tricks turntablism. Nous avons là, un très bel exemple de mixtape avec une vraie intro/outro, un tracklisting cohérent et une technique de mixe proprement hallucinante.

A noter : Blood One a participé aux DMC UK, y'a quelques années (par contre, je ne me rappele plus de son classement).

Pressurehead / UK Skullfuck - Untitled [Surgeon 16 Recordings - SURG 001]


En cette année de grâce 1997, naquit Surgeon 16 Recordings et s'imposa rapidement comme l'un des labels de référence dans le hardcore. Pour cette première sortie, on retrouve les sociétaires du label, Pressurehead (DJ Blood One et DJ Witchy) et UK Skullfuck avec une face respective. La face A est signé de Pressurehead et à vrai dire, ça commence assez fort, avec la A1 (The Effect Of Pressure), un très joli morceau au relents break glauque qui pose les bases de leur style. La A2 (Reality) reprend la même recette mais avec un peu moins de puissance, je trouve. Passons à la face B de UK Skullfuck, la B1 (Spastic Slut), qui est peut-être l'un de leurs morceaux le plus connu, débute avec des grognements d'outre-tombe pour découler sur un morceau sévèrement burné, le tout agrémenté d'un sample de PCP maltraité au possible. Pour la B2 (Amphetamine Distortion), ils sont accompagnés par Torah (DJ-ette et membre du label Outcast Clan) et ça reprend la même formule que le précédent morceau. Et pour, la B3 (God Won't Fucking Save Her) qui n'est autre que le God Save The Queen en version trash avec son lot de distortion.

A noter : Reality de Pressurehead a été mixé par Manu le Malin sur son Biomecanik 1, d'où son prix exhorbitant à la vente.

Nihil Fist - We Will Defy! [Sprengstoff Recordings - SPRENGSTOFF 04]


Petite infidélité à Praxis, le temps d'un 7" sur un autre label berlinois, Sprengstoff Recordings. A vrai, sur ce vinyl, Nihil Fist a préféré mettre en avant le coté noise, plutot que le coté kick. 2 morceaux en total accord avec son style, de la violence musicale à l'état pur !!! J'ai une petite préférence pour le morceau en A.

A noter : Rien !!!

jeudi 8 octobre 2009

Nihil Fist - Resistance Is Fertile [Praxis - PRAXIS 42]


2 ans après nous avoir fait pisser le sang par les oreilles, Nihil Fist remets le couvert chez Praxis. Toujours l'éternel débat et les mêmes polémiques sur sa musique. Cette fois-ci, les morceaux sont encore plus violents (si si, il peut le faire) avec un quantité non négligeable de sample de grattes. Etrangement, ça sonne toujours aussi frais, on prend un malin plaisir à pitcher les morceaux pour voir ce que les auditeurs peuvent encaisser. Si je devrais décrire le vinyl en un mot, je dirais, sans une once d'hésitation, JOUISSIF.

A noter : Rien !!!

Nihil Fist - Think & Destroy [Praxis - PRAXIS 38]


Surement l'un des disks les plus décriés dans le milieu hardcore/speedcore. Morceaux sans réelle construction, ni inventivité pour les uns et disk culte pour les autres. A décrire, ça ressemble à l'interaction entre un marteau-piqueur, Masonna, les Ramones, une pédale de distorsion et une mine anti-personnelle, le tout saupoudré d'un zeste de punk attitude. En gros, ça fait mal, mais alors très mal !!! On s'en prend plein le cortex cérébral pour pas un rond... les oreilles saignent en un temps record, idéal pour vider un dance-floor. Personnellement, je trouve les morceaux dans la droite ligne d'un nihilisme musical à la Masonna.

A noter : Rien !!!

jeudi 1 octobre 2009

Various - 拡張I/O暴動 [Hyper Rich - HRC-004]


4ème sortie et 1er vinyl pour le label tokyoïte Hyper Rich, alors à première vue, tout est marqué en japonais (titres et artistes) donc ça va pas faciliter la chronique... Toujours dans le délire "on produit des trucs chelous et complétement barré". Quand faut y aller, faut y aller !!! Alors en A2 (エレキング不買運動), un morceau avec un kick de tr-909 distordue et un erszt de sample au tempo bourrin, la A3 (Junior Dog) est un joli morceau breakbeat acid avec des voix qui ressemblent à s'y méprendre à du Underworld (première cuvée), la A5 (サイクロン) est une sorte de j-pop acidulé mono-sample et pour finir la face A, la A6 (Please Baby) est signé de Sonic Dragolgo, un genre de j-pop aux kicks distordus que le fait si souvent son auteur, avec un final ragga. Maintenant, la face B; en B1 (UFO最後の来襲), on a le droit à un morceau aux sonorités très Carpenter (oui, le cinéaste et compositeur), la B2 (X'mas & Sun) est un rap déclamé en japonais sur une construction break, la B3 (Neuro Canon) est un morceau acid mono-pattern et à la fin, la B4 (ベーマガ) qui est un morceau hardcore (ah quand même) qui commence avec des samples de break hip-hop bien oldschool. Ayez, fini !!! Cela est vrai que c'est pas le vinyl de furieux avec des anthems de tueurs, mais à vrai dire, je le trouve tellement rafraichissant.

A noter : Comme tous les vinyls japonais, ça reste vraiment très rare à la vente.

Yam Yam - Punisher [Kill The Rest Recordings - KILL 2]


Unique vinyl en solo pour le japonais Yam Yam, en 1996 sur le label Kill The Rest Recordings, lui aussi, japonais et qui avait ses bureaux à Tokyo et Osaka. Longtemps associé à Waxhead au sein du combo hardcore Out Of Key, à vrai dire, Yam Yam est plus gabber oldschool que hardcore pur et dur. Les 6 morceaux sont basés sur le même synthé vintage, les mélodies sont entrainantes et la construction des morceaux est très gabber dans l'ensemble (intro, break, couplet 1, re-break, couplet 2 et outro). Représentatif du hardcore/gabber japonais de l'époque mais bon les sonorités sont un peu trop daté mais ça n'enlève rien au fait, que c'est un très bon vinyl.

A noter : Le vinyl est très recherché par les collectionneurs, vue que la majeur partie des sorties CD et vinyls japonais n'ont quasiment jamais quittés l'archipel nippon.

Sonic Dragolgo - のんびりポテトさん [Hyper Rich - HRC-009]


Hardcore et Japon, rien que les 2 termes cote à cote, nous fait frémir, nous, les p'tits occidentaux. Je commence par l'origine du pseudo Sonic Dragolgo, qui semble être le fruit de la bastardisation de Sonic (le jeu vidéo sur Sega), Dra (Doreamon, un pokemon, pas sûr...) et de Golgo (le OAV Golgo 13). 9ème sortie sur son propre label Hyper Rich basé dans le quartier de Shinjuku à Tokyo. 11 morceaux assez bien foutus et aux styles variés (electro-pop-core, hardcore, grindcore, surf music et j-pop bizarroïde). Les samples en japonais hyper pitchés sont complétements débiles et les mélodies peuvent dérouter à la première écoute mais une fois, rentré dans l'univers musical si particulier de Kozaburo Narita, on se délecte devant le fait qu'il puisse créer des morceaux tant percutants et entrainants. Bref, un OVNI musical a découvrir et à avoir dans son bac CD.

A noter : Sonic Dragolgo a fermé depuis son label et a déménagé pour Londres où il poursuit sa carrière mais dans le registre electro-pop.

lundi 28 septembre 2009

Jack Lucifer - 96 Knights [Kotzaak Unltd - RE-KOTZ 666]


Repressage de l'un des emblèmes de la vague deathcore, en 2003, il n'a pas pris une seule ride !!! 2 variations d'un même morceau, une ambiance crépusculaire, des riffs de grattes, des samples vocaux gutturaux et du kick à foison. La construction des morceaux n'est pas linéaire voire même assez couillu. Pour ma part, essayer de faire un résumé du vinyl me parait impossible, tant il représente à mes oreilles... Ma jeunesse lointaine en 1996...

A noter : Miroslav Pajic aka Jack Lucifer a signé une quantité non négligable de vinyls sous divers pseudos et pratiquement tous sur des sous-labels de Planet Core Productions.

samedi 26 septembre 2009

Le Peste - Untitled [TNT Cosmos - TNT TAPE 02]


Réalisé en 1998 pour feu le fanzine TNT Cosmos de Michel Comte avec un set-up classique (2 platines + 1 PC utilisé pour l'insertion de samples divers et variés), La Peste nous délivre un mixe hardcore/speedcore/XP d'une hallucinante puissance. Cela commence avec un intro ambient/indus et c'est partis pour une leçon de vie... Pratiquement tous les styles y passent, du cheapcore (Statik 01 et UHF 06), du hardcore frenchie (S.O.D.O.M. 02, Anticore 01, Karnage 01 et H.I.V. 01), du hardcore xp (Reverse 04, Hangars Liquides 03, Zyklon B - 02 et HCN 00), du hardcore teuton (Fischkopf 03 et Agent Orange 01 & 06) et même une lointaine incursion de hardcore japonais (Kak-A 02). Rien que ce bref aperçu du tracklisting mets l'eau à la bouche. Le mixe est très bien mené avec aucunes fautes de gouts (c'est si rare...) et la technique est à l'image de la selecta, impeccable et redoutable. L'insertion de samples ajoute une touche xp. Le final est d'une grande beauté, sample xp, noise (Masonna) et un obscur flexi-disc médical. tout cela pour dire que l'on tiens l'une des mixtapes les plus abouties de la fin des nineties.

A noter : L'original de la mixtape est introuvable sur le marché, il y a que les rippes mp3 qui circulent.

Brandon Spivey - The Atomic Clock! [Deadly Systems - DS 004]


2ème et dernière sortie en solitaire de l'anglais Brandon Spivey, cette fois-ci, c'est sur le label US dirigé par Deadly Buda. 3 morceaux acid véner, la tb-303 est quasi-hypnotique et les kicks sont dans un registre plus aigu. Assez varié dans le tempo (180, 200 & 250bpm). Cela vire très rapidement à la boucherie sonore et orgasmique. Pour ma part, je trouve que c'est un excellent vinyl acid qui mérite d'être connu. La A a été fait en collaboration avec son frère de crimes, Ritchie Anderson.

A noter : Brandon Spivey a signé une impressionnante discographie vinyle avec Ritchie Anderson sous divers pseudos et labels

Gabba Front Berlin / Hellseeker - Project: Enigma [Darkera - DARK002]


Sortie sur un obscur label canadien en 2006, ce vinyl est l'un des cartons de l'année et c'est rapidement hissé à la position de vinyl culte. En face A, les allemands du Gabba Front Berlin signent 2 bijoux de la culture bourrin, la A1 (Lacrima Mosa Est), tout d'abord, commence par une intro break sur un fond de sample de Mozart (son seul requiem, si je ne m'abuse) et tourne vers les 230bpm, puis une cassure intervient pour repartir sur un doublement de tempo en reprenant le même sample de musique classique et un sample vocal en allemand. La A2 (Bloodstorm) commence direct à + de 420bpm, les samples sont glauques à souhait et lui confère une touche gothico-bourrine pas du tout désagréable. On a là, 2 très bons morceaux qui démontre que le speedcore peut être autre chose qu'un déluge de kick. La face B, à vrai dire, c'est tout le contraire, c'est rasoir et mou au possible. On kicke, on kicke et ça arréte là.

A noter : Un montage vidéo de Bloodstorm est disponible sur le site de Gabba Front Berlin, réalisé par les canadiens de Darkera.

vendredi 25 septembre 2009

Smily Slayers - Harakiri Hardcore [Hot Trax - HT2943]


Dernier de la trilogie des japonais Smily Slayers sur le label italien, Hot Trax. A la première écoute, on se demande si on s'est pas planté de vinyl. C'est étrangement calme pour du hardcore nippon, entre gabber et electro bizarroïde. Fatalement, on crie son desespoir et on se dit que le hardcore japonais, c'est mort... Et bien non, il se cache dans ce EP, une véritable perle du savoir-faire dans le dézinguage auditif du pays du soleil levant, je parle de la A2 (Cueplus Homerun - Sanshin Remix). Un gros kick de tr-909 dans toute sa splendeur, des samples débiles en japonais et allemand hyper pitchés, des riffs de grattes à faire palir les D.O.A., un tempo saccageur qui dépasse allégrement les 260bpm et tout à coup, on comprend pourquoi on a acheté ce vinyl.

A noter : Randy a été pendant une période, le directeur artistique du label Hot Trax avant de partir s'occuper du label Head Fuck. La personne qui se cache derrière Smily Slayers n'est autre que Nawoto Suzuki, l'un des pionniers du hardcore/speedcore au japon.

Radium - Body Disorder [Epileptik Productions - EPK 003]


Comme le dit si bien, Francis Cabrel, c'était mieux avant. 3 morceaux calibrés pour le dancefloor de pré-pubères en pleine crise de rebellion parentale. Ils sont étonnament soft, peu rapides (180 bpm maxi), les sons sont tous mimis et la construction bateau de chez bateau. Donc très loin de la période véner, le seul morceau qui me fait un temps soit peu bouger mon corps est la B1 (Epileptik Room).

A noter : Rien !!!

Nic Endo - White Heat [Digital Hardcore Recordings - DHR MCD 22]


Et moi qui commencé à me dire "on est pas foutu de faire du noise en europe" et là, je tombe sur ce CD de Nic Endo. Artiste rattachée à DHR et accesoirement, membre d'Atari Teenage Riot, elle signe ce premier album en 1998 et à vrai dire, je m'attendais à tout sauf à du noise... Parce que question noise, elle a rien à apprendre. Là, c'est du mur blanc à tour de bras sans chichi, avec une mention spéciale pour les 2 longues plages (4 & 5). Dommage qu'elle a pas continuée dans ce style, elle aurait pu damer le pion à certains japonais (non non, je cite pas de nom).

A noter : Rien !!!

Carl Crack - Lion MC / Dance The Monkey [Midi War - ???]


Plus connu dans nos contrées comme l'un des MC du groupe allemand Atari Teenage Riot mais là, il se livre à l'exercice de la mixtape sur feu le mailorder de DHR, Midi War. Bon, techniquement, il faut admettre qu'il est pas manchot en mixe. Tricks turntablism (scratch et pass-pass) sur certaines portions, effet sur la vitesse des morceaux et compagnie. Musicalement parlant, c'est oldschool jungle, ragga dubby, breakcore préhistorique et délires cut-up. Le tracklisting est cohérent du début jusqu'à la fin, le mixage est nerveux et précis. Le seul truc qui me chiffone, c'est qu'à aucun moment du mixe, on entend son flow si reconnaissable.

A noter : Midi War était l'ancien mailorder de DHR (Digital Hardcore Recordings) et aussi, un label de mixtapes où on retrouve entre autre, Alec Empire, DJ Moonraker et Ec8or .

Aura Exister - Nitrogene EP [B.E.A.S.T. Records - BEAST 07]


Bizarre, ça ressemble à Lasse Steen mais cela en est pas !!! C'est un français qui signe ce vinyl, il reprend les mêmes sonorités acides du danois pour en délivrer un 4-tracker qui est loin d'être une copie du maitre mais plutot sa propre vision du acid hardcore burné. Les sons sont enivrants et le tempo ravageur, mon gros coup de coeur va à la B2 (Freak) avec son intro ambient et sa construction progressive qui découle vers une tuerie acid sans concession et implaquable.

A noter : Rien !!!

mercredi 23 septembre 2009

Eustachian - MNGWA [Hirntrust Grind Media - HIRNTRUST17]


Oh oui, un peu de brutalité dans ce monde de douceur, du bleuarghhh en veux-tu, en voilà !!! La face A (Cryptid Blogster) est un morceau grindcore avec des moments soft et d'autres, non. La face B (Trichopatho Skeleton) est un de ces morceaux que vous aimez sans savoir pourquoi, une ligne mélodique très heavy metal période iron maiden coupe mulet, une batterie qui s'énerve pour se calmer et repartir de plus belles. Le genre de morceau à vous faire faire du headbanging en voiture à un feu tricolore. Le mastering, quand à lui, est propre malgrès le fait que le pressage soit sur un 7'.

A noter : Le pressage est sur un 7' à gros trous, ce qui est assez rare de nos temps.

Masonna - Destructive Microphone [Alley Sweeper - AS009-5]


Déjà la première chose qui interpelle, c'est le format du vinyl, un 5' !!! C'est aussi grand qu'un dessous de tasse, donc forcément très chiant à manipuler sur une platine vinyle. Comment trouver les mots juste pour décrire du Masonna ??? Y'en a pas, je pense... Faut écouter car le noise est affaire de perception individuelle. On aime ou on n'aime pas.

A noter : Le vinyl a été tiré en 500 copies et en 3 couleurs; bleu, jaune et rouge.

Donnerwolf - Lostnumbers [Bass2 Records - BASS2-03]


3ème sortie vinyl du label japonais Bass2 Records basé à Osaka. Derrière Donnerwolf se cache Waxhead & DJ Ito, ils accouchent de 2 morceaux forts bien sympathique et représentatif du japcore. En face A, ambiance glauque et tempo limite doomcore avec 2/3 samples vocaux en anglais. La face B commence avec un sample breakbeat et vocal déjà utilisés sur un morceau de Sieste (T34) pour continuer sur un morceau hardcore breaké à 190bpm. Cela reste très classique mais agréable à l'écoute.

A noter : Waxhead est plus connus sous le pseudo de Syntax et de Out Of Key avec son comparse Yam-Yam.

Senical - Dark Organized Incidents [Killing Rate - RATE 3]


Encore le danois Lasse Steen dans ses oeuvres acidifiantes, cette fois-ci, c'est sous son pseudo Senical, celui réservé à ses productions plus expérimentales. Mais bizarrement, cette sortie est moins XP que ce l'on s'attend... Il y a toujours du kick de tr-909 bodybuldé et de la trituration de tb-303. On jurerait que c'est du Skullblower vu la construction des morceaux. 6 morceaux hardcore bien véner (230bpm) avec des mélodies de tb à faire palir un jeune jouvenceau qui découvrirait les effets de la boite à ouin-ouin. Il n'y a rien à y redire, un très bon vinyl taillé pour le décérébrage massif à l'oret d'un bois.

A noter : Ce vinyl est sorti en 2 tirages, l'un sur pressage vinyl noir et l'autre sur pressage vinyl couleur vert.

mardi 22 septembre 2009

Hardcore Electronic Techno Mixed By DJ Freak [Fairway Records - ???]


Après pléthore de mixtapes pour divers labels US et UK (Hard Of Hearing et Dr Freecloud's Mixing Labs, en tête), DJ Freak est signé pour un CD-mix sur le label français Fairway Records et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'y a pas été avec le dos de la cuillière !!! 22 morceaux en 63 mins, DJ Freak nous propose un mix avec ce qu'il se fesait de mieux à l'époque dans la catégorie "bourrin à + de 250bpm". On y retrouve, entre autre, des morceaux des anglais de Pressurehead (16 Clips) et UK Skullfuck (La Haine) du label Surgeon 16 Recordings, de l'allemand Noize Creator (Lasse Puking) sorti sur Killing Rate ainsi que ses compatriotes Amiga Shock Force (Mass Appeal Madness) et même les français, David Lagon et Christ Of Noise du label Provision Records. Le mixage est brutal et sans fioritures, la sélection est au top mais la grande surprise de ce CD-mix est à la fin. Au lieu de terminer dans la vitesse et l'orgie sonore, DJ Freak casse le rythme avec un morceau hard-ambient du français BWK (Psycho Torture) pour amener son mix à une plage plus mental avec le Koma de No Name, pour repartir sur un tempo plus soft avec Aura Exiter (Freak) et conclure en coupant le tempo en 2 pour finir sur le morceau industriel de Metic (Train Damage). La branche bourrine du hardcore a enfin son saint-graal !!!

A noter : Certainement, l'un des CD le plus violent jamais vendu en grandes surfaces. Il est encore considéré comme l'un des meilleurs CD-mix pour certains et l'un des plus recherché.

BSE DJ Team - Hardcore Disease EP [Kak-A Recordings - KAK-A 02]


Des artistes allemands signés sur un label japonais pour un white-label. Après une première sortie regroupant des morceaux de Hammer Bros; Big The Budo, le boss du label (50% de Hammer Bros) réquisitionne 2 teutons. Malgrès un mastering des plus pourraves (trop de basses et gain trop bas), les 6 morceaux sont très agréables, rien en dessous de 230bpm, des samples bien sympa et des mélodies trancy. Loin d'être le vinyl du siècle, il est l'un de ces disks que l'on prend plaisir à mixer en soirée.

A noter : Big The Budo est aussi, un mangaka de renom.

Heretik - No Obvious Sign Of Abuse [Genotype Recordings - GEN04]


Dernière sortie en date du label anglais Genotype dirigé par Heretik. le style de Heretik est assez similaire au cheapcore australien, du break, des samples hip-hop et de films mais avec un différence notable, le tempo car Heretik construit la plupart du temps vers les 250bpm voir plus. 6 morceaux reprennent exactement le même shéma narratif du cheapcore. C'est loin d'être indigeste et curieusement, c'est assez entrainant. Mon coup de coeur va à la A2 (Art Of Killing Remix), à l'origine le morceau date de 1998. Heretik prend le parti de réactualiser son morceau et non pas, de le remixer de fond en comble.

A noter : Entre la 3ème et la 4ème sortie du label, il s'est écoulé 11 ans !!! Heretik devrait sortir un vinyl sur le label suisse Subvert Records sous peu.

Metic - Elektrik Convulsive Treatment [Audio Illusion Recordings - AIR 3010]


Brandon Spivey, loin de son style habituel (l'acid), pour un vinyl aux relents industriels noisy. les 5 morceaux ont étrangement les mêmes sonorités excepté la B2 (Train Damage), qui se paye le luxe d'un sample de train modifié pour lui donné un coté glauque à souhait et 2/3 sons acidulés pour enrober le tout avec un mid-tempo à 130bpm. C'est le seul morceau qui se détache du lot.

A noter : Brandon Spivey est à l'origine, l'un des créateurs du label Kill Out Recordings. Après une quinzaine de sorties vinyls, il confis le label aux bons soins de DJ Freak.

The Naughty Observers - Metallic Complications: For Rusty Study Pt. 1 [Sut Røv - SUT RØV 5]


Dernier sortie vinyle d'un des labels de Lasse Steen, bien sûr, c'est le maitre himself qui s'en charge. Un 4-tracker qui reprend toujours la même sauce danoise (hardcore, acid et vrillage cérébral). Encore une démonstration de force, les 4 morceaux sont redoutables surtout la A1 qui est, pour ma part, l'un de ses meilleurs morceaux. 7 mins de plaisir, ça commence au kick tr-909, un p'tit break avec une montée acid qui ressemblent à s'y méprendre à un sample de violons et hop, c'est darty mon kiki. une longue envolée acid, implaquable, se met en route pour appuyer le coté lancinant et lugubre. Cela fait toujours autant mouche en soirée malgrès son age.

A noter : le label Sut Rov est l'un des rares a avoir produit des vinyls en 7' mais bizarrement, le dernier est un 12' et il n'y a jamais eu de Part 2 à ce vinyl.

The Goatblower / Anal Intelligence - The "You Can Take Your E's And Shove Em Up Your Arse" EP [Hardline Rekordingz - SOFTLINE4]


Le retour de Lasse Steen sur Hardline Rekordingz mais cette fois-ci, il est accompagné par Animal Intelligence (le boss de Hardline) pour un EP qui sent bon, la joie et la bonne humeur. Déjà au niveau des pseudos, Skullblower est remplacé par The Goatblower et Animal Intelligence, quant à lui, par Anal Intelligence... le nom du label aussi, a subit une mutation en l'occurence, Softline Wakordingz. Bon, je referme cette petite apparté... la face A est dédié au danois, 3 bons morceaux avec pour une fois, des samples vocaux (ce qui est très rare). Celui qui m'a le plus marqué est le A3 avec ses roulements de kicks, ses samples vocaux sortis d'outre-tombe et comme toujours des sonorités bien acid !!! la face B de Animal Intelligence m'a laissée perplexe... des morceaux breakbeat aux kick hardcore par moments. C'est pas franchement ses meilleurs morceaux, loin derrière le Hardline 1 et plus recemment, sa sortie sur Subvert.

A noter : Les graphismes est un foutage de gueule en règle au logo de Ministry Of Sound, célébre soirée anglaise de house putassière.

Skullblower - Something Twisted Coming Your Way [Hardline Rekordingz - HARDLINE2]


Que dire dessus, le maitre incontesté du hardcore bourrin acidulé en péripétie chez les australiens de Hardline Rekordingz et le résultat est l'un des joyaux de la discographie de Lasse Steen aka Skullblower. 6 morceaux dans un style inimitable fait une TR-909 chauffée à blanc avec une distortion de furieux et une TB-303, elle-aussi martyrisée. Dire que c'est l'un de ses meilleurs vinyls, oui, je pense sérieusement. On l'écoute une fois et on accroche direct sans pouvoir s'extirper... Les sons acid sont maitrisés à l'extrême, envoutants et percutants.

A noter : Lasse Steen a signé plus d'une trentaine de vinyls sous une quinzaine de pseudos différents avec toujours, le même dénominateur commun, le son acid.

Traffik - Untitled [Crapshoot Records - CRAPS 10]


Premier vinyl en solitaire pour Traffik et déjà le 'son Traffik' est en place, un hardcore breaké à outrance aux relents de rave UK. Donc 3 morceaux, le seul qui trouve grace à mes douces oreille est le A (Trip To Hell). Une sorte de cheapcore hyper violent avec des breaks hallucinants qui raclent tout sur leur passage. Les 2 autres morceaux en face B sont plus soft dans le tempo et partent dans un délire rave à l'anglaise.

A noter: Traffik a été DJ pour des radios pirates anglaises au début des années 90. il a aussi cessé toutes ses activités musicales (label, booking et compo) pendant une période de 3 ans due des contraintes familiales et professionnelles.

Doormouse – I Love Polka [Addict Records – ADDICTSS4]


4ème d’une série de 5 vinyl en tirage limité ‘I Love Music’, centré sur un délire musical passé à la moulinette hardcore/breakcore. La première phrase résume tout le concept, là, en l’occurrence, c’est de la polka. La patte de Doormouse est toujours autant présente et reconnaissable. C’est même cela qui est chiant… aucune surprise dans la construction de ce soit en hardcore ou speedcore. La A1 (Keishaka Kore) est basée sur un 4/4 des familles, des samples de polka et des passages un peu breakés. Ça reste très sympa à l’écoute et puis, y’a aussi la touche décalée qui me fait marrer. Le reste est nippon ni mauvais…

A noter : Rien !!!

Noize Creator – Poisoned Songs Volume 1 [Special Forces Limited - SPFLTD4]


Réédition et remastering de 4 vieux morceaux à tendance bourrine. Mon préféré, La A1 (B.L.Miho - Kanno Hardcore) est construit autour d’un sample du Lac des Cygnes et des relents break alliés à un kick titanesque. Les 3 autres morceaux sont dans le même délire avec des samples de grattes, des samples vocaux De Niro et plein d’autre bonnes choses !!! Des gros classiques qui ne prend pas une ride !!!

A noter : Le vinyl est tiré d’un album de Noize Creator sur le label japonais Teikoku de Nawoto Suzuki par contre, Special Forces est un label allemand.

Various – Skubba House EP [Statik Records – STATIK #1]


Encore un égnimatique label anglais, c’est sur un vinyl translucide orangé que regroupe ce qu’il se fesait de mieux à l’époque (1998). En A1, Surgeon 16 (The Storm) après une longue intro bien oppressante, en mid-tempo avec une structure break, pour débouler sur un exutoire hardcore break. Rien à redire dessus, ça ressemble à s’y méprendre à certains morceaux de Pressurehead sur le Surgeon 16.05. la A2 (The Only Way In), c’est l’australien Mark N sous le pseudo ‘Overcast’, un morceau bien cheapcore avec un rythme hip-hop, un sample d’harmonium et un sample vocal de rap oldschool. L’ensemble est dans la lignée de ses morceaux avec feu Nasenbluten. La B1 (Point Break) de Traffik est surement l’un de ses morceaux les plus connus grace à la réédition sur l’album de South Of London. Construction en double-tempo avec du break, voilà, la combinaison idéal pour un morceau efficace. La B2 de Heretik (The Art Of Killing) débute avec un sample vocal tiré d’un film de kung-fu, un sample glauquissant et un breakbeat destructeur pour continuer vers un morceau bien péchu (+ de 260bpm) aux relents de cheapcore.

A noter : Unique apparition collégiale des artistes du label Surgeon 16 Recordings (Pressurehead et UK Skullfuck) sous le pseudo Surgeon 16.

Zeed / Skrewface – The Scarecore 2 EP [Redhead Records – RHR-003]


Obscur label anglais dirigé par The Loftgroover aka Zeed, légende UK du mixe hardcore bourrin depuis le milieu des nineties. Assez bizarre comme vinyl, 3 morceaux avec les mêmes samples… une sorte de EP avec des déclinaisons d’un même morceau. Le seul morceau qui tire son épingle du jeu est la B1 (Sexline – Original Mix), ça commence joyeusement avec un ‘Lick My Ass !’ et c’est parti pour l’aventure. Malgrès une construction des plus basiques, le morceau a un coté oldschool minimal véner qui lui confére un effet quasi-hypnotique.

A noter : malgrès la renommé de The Loftgroover, il reste très peu connu du publique hors UK.

DJ Freak – Untitled [B.E.A.S.T. Records – BEAST 004]


Encore un de ces vinyls que l’on reconnait direct en soirée… La A1 (Behold The Dreamer), morceau construit autour d’un sample de Martin Luther King, l’aspect général semble basique mais le break avec la monté de sons acide pour ensuite reprendre la morceau telle des montagnes russes. La A2 (Save Your Prayers), Le Morceau du vinyl pour moi, il représente tout ce qu’il me plait dans cette musique : un tempo au alentour de 240bpm, des sonorités indus, des samples vocaux caverneux et cette sensation qui vous bouffe les tripes à l’écoute. La B1 (Family), le deuxième monstre du EP, dans la même veine que la A2 mais cette fois-ci sans un sample de voix, ça fait toujours autant mouche, la construction est loin d’être basique vu le déluge de sons que l’on se prend en plein dans le visage… La B2 (Suck Dis Mutha Fucker), alors-là, après l’extase de la A2 et B1, tout retombe… hélas… le morceau est basique à souhait, rien de très bandant à vrai dire…

A noter : C’est l’un des vinyls les plus recherchés et le plus cher à la vente de DJ Freak, environ 30 à 50€ la copie.