lundi 28 septembre 2009

Jack Lucifer - 96 Knights [Kotzaak Unltd - RE-KOTZ 666]


Repressage de l'un des emblèmes de la vague deathcore, en 2003, il n'a pas pris une seule ride !!! 2 variations d'un même morceau, une ambiance crépusculaire, des riffs de grattes, des samples vocaux gutturaux et du kick à foison. La construction des morceaux n'est pas linéaire voire même assez couillu. Pour ma part, essayer de faire un résumé du vinyl me parait impossible, tant il représente à mes oreilles... Ma jeunesse lointaine en 1996...

A noter : Miroslav Pajic aka Jack Lucifer a signé une quantité non négligable de vinyls sous divers pseudos et pratiquement tous sur des sous-labels de Planet Core Productions.

samedi 26 septembre 2009

Le Peste - Untitled [TNT Cosmos - TNT TAPE 02]


Réalisé en 1998 pour feu le fanzine TNT Cosmos de Michel Comte avec un set-up classique (2 platines + 1 PC utilisé pour l'insertion de samples divers et variés), La Peste nous délivre un mixe hardcore/speedcore/XP d'une hallucinante puissance. Cela commence avec un intro ambient/indus et c'est partis pour une leçon de vie... Pratiquement tous les styles y passent, du cheapcore (Statik 01 et UHF 06), du hardcore frenchie (S.O.D.O.M. 02, Anticore 01, Karnage 01 et H.I.V. 01), du hardcore xp (Reverse 04, Hangars Liquides 03, Zyklon B - 02 et HCN 00), du hardcore teuton (Fischkopf 03 et Agent Orange 01 & 06) et même une lointaine incursion de hardcore japonais (Kak-A 02). Rien que ce bref aperçu du tracklisting mets l'eau à la bouche. Le mixe est très bien mené avec aucunes fautes de gouts (c'est si rare...) et la technique est à l'image de la selecta, impeccable et redoutable. L'insertion de samples ajoute une touche xp. Le final est d'une grande beauté, sample xp, noise (Masonna) et un obscur flexi-disc médical. tout cela pour dire que l'on tiens l'une des mixtapes les plus abouties de la fin des nineties.

A noter : L'original de la mixtape est introuvable sur le marché, il y a que les rippes mp3 qui circulent.

Brandon Spivey - The Atomic Clock! [Deadly Systems - DS 004]


2ème et dernière sortie en solitaire de l'anglais Brandon Spivey, cette fois-ci, c'est sur le label US dirigé par Deadly Buda. 3 morceaux acid véner, la tb-303 est quasi-hypnotique et les kicks sont dans un registre plus aigu. Assez varié dans le tempo (180, 200 & 250bpm). Cela vire très rapidement à la boucherie sonore et orgasmique. Pour ma part, je trouve que c'est un excellent vinyl acid qui mérite d'être connu. La A a été fait en collaboration avec son frère de crimes, Ritchie Anderson.

A noter : Brandon Spivey a signé une impressionnante discographie vinyle avec Ritchie Anderson sous divers pseudos et labels

Gabba Front Berlin / Hellseeker - Project: Enigma [Darkera - DARK002]


Sortie sur un obscur label canadien en 2006, ce vinyl est l'un des cartons de l'année et c'est rapidement hissé à la position de vinyl culte. En face A, les allemands du Gabba Front Berlin signent 2 bijoux de la culture bourrin, la A1 (Lacrima Mosa Est), tout d'abord, commence par une intro break sur un fond de sample de Mozart (son seul requiem, si je ne m'abuse) et tourne vers les 230bpm, puis une cassure intervient pour repartir sur un doublement de tempo en reprenant le même sample de musique classique et un sample vocal en allemand. La A2 (Bloodstorm) commence direct à + de 420bpm, les samples sont glauques à souhait et lui confère une touche gothico-bourrine pas du tout désagréable. On a là, 2 très bons morceaux qui démontre que le speedcore peut être autre chose qu'un déluge de kick. La face B, à vrai dire, c'est tout le contraire, c'est rasoir et mou au possible. On kicke, on kicke et ça arréte là.

A noter : Un montage vidéo de Bloodstorm est disponible sur le site de Gabba Front Berlin, réalisé par les canadiens de Darkera.

vendredi 25 septembre 2009

Smily Slayers - Harakiri Hardcore [Hot Trax - HT2943]


Dernier de la trilogie des japonais Smily Slayers sur le label italien, Hot Trax. A la première écoute, on se demande si on s'est pas planté de vinyl. C'est étrangement calme pour du hardcore nippon, entre gabber et electro bizarroïde. Fatalement, on crie son desespoir et on se dit que le hardcore japonais, c'est mort... Et bien non, il se cache dans ce EP, une véritable perle du savoir-faire dans le dézinguage auditif du pays du soleil levant, je parle de la A2 (Cueplus Homerun - Sanshin Remix). Un gros kick de tr-909 dans toute sa splendeur, des samples débiles en japonais et allemand hyper pitchés, des riffs de grattes à faire palir les D.O.A., un tempo saccageur qui dépasse allégrement les 260bpm et tout à coup, on comprend pourquoi on a acheté ce vinyl.

A noter : Randy a été pendant une période, le directeur artistique du label Hot Trax avant de partir s'occuper du label Head Fuck. La personne qui se cache derrière Smily Slayers n'est autre que Nawoto Suzuki, l'un des pionniers du hardcore/speedcore au japon.

Radium - Body Disorder [Epileptik Productions - EPK 003]


Comme le dit si bien, Francis Cabrel, c'était mieux avant. 3 morceaux calibrés pour le dancefloor de pré-pubères en pleine crise de rebellion parentale. Ils sont étonnament soft, peu rapides (180 bpm maxi), les sons sont tous mimis et la construction bateau de chez bateau. Donc très loin de la période véner, le seul morceau qui me fait un temps soit peu bouger mon corps est la B1 (Epileptik Room).

A noter : Rien !!!

Nic Endo - White Heat [Digital Hardcore Recordings - DHR MCD 22]


Et moi qui commencé à me dire "on est pas foutu de faire du noise en europe" et là, je tombe sur ce CD de Nic Endo. Artiste rattachée à DHR et accesoirement, membre d'Atari Teenage Riot, elle signe ce premier album en 1998 et à vrai dire, je m'attendais à tout sauf à du noise... Parce que question noise, elle a rien à apprendre. Là, c'est du mur blanc à tour de bras sans chichi, avec une mention spéciale pour les 2 longues plages (4 & 5). Dommage qu'elle a pas continuée dans ce style, elle aurait pu damer le pion à certains japonais (non non, je cite pas de nom).

A noter : Rien !!!

Carl Crack - Lion MC / Dance The Monkey [Midi War - ???]


Plus connu dans nos contrées comme l'un des MC du groupe allemand Atari Teenage Riot mais là, il se livre à l'exercice de la mixtape sur feu le mailorder de DHR, Midi War. Bon, techniquement, il faut admettre qu'il est pas manchot en mixe. Tricks turntablism (scratch et pass-pass) sur certaines portions, effet sur la vitesse des morceaux et compagnie. Musicalement parlant, c'est oldschool jungle, ragga dubby, breakcore préhistorique et délires cut-up. Le tracklisting est cohérent du début jusqu'à la fin, le mixage est nerveux et précis. Le seul truc qui me chiffone, c'est qu'à aucun moment du mixe, on entend son flow si reconnaissable.

A noter : Midi War était l'ancien mailorder de DHR (Digital Hardcore Recordings) et aussi, un label de mixtapes où on retrouve entre autre, Alec Empire, DJ Moonraker et Ec8or .

Aura Exister - Nitrogene EP [B.E.A.S.T. Records - BEAST 07]


Bizarre, ça ressemble à Lasse Steen mais cela en est pas !!! C'est un français qui signe ce vinyl, il reprend les mêmes sonorités acides du danois pour en délivrer un 4-tracker qui est loin d'être une copie du maitre mais plutot sa propre vision du acid hardcore burné. Les sons sont enivrants et le tempo ravageur, mon gros coup de coeur va à la B2 (Freak) avec son intro ambient et sa construction progressive qui découle vers une tuerie acid sans concession et implaquable.

A noter : Rien !!!

mercredi 23 septembre 2009

Eustachian - MNGWA [Hirntrust Grind Media - HIRNTRUST17]


Oh oui, un peu de brutalité dans ce monde de douceur, du bleuarghhh en veux-tu, en voilà !!! La face A (Cryptid Blogster) est un morceau grindcore avec des moments soft et d'autres, non. La face B (Trichopatho Skeleton) est un de ces morceaux que vous aimez sans savoir pourquoi, une ligne mélodique très heavy metal période iron maiden coupe mulet, une batterie qui s'énerve pour se calmer et repartir de plus belles. Le genre de morceau à vous faire faire du headbanging en voiture à un feu tricolore. Le mastering, quand à lui, est propre malgrès le fait que le pressage soit sur un 7'.

A noter : Le pressage est sur un 7' à gros trous, ce qui est assez rare de nos temps.

Masonna - Destructive Microphone [Alley Sweeper - AS009-5]


Déjà la première chose qui interpelle, c'est le format du vinyl, un 5' !!! C'est aussi grand qu'un dessous de tasse, donc forcément très chiant à manipuler sur une platine vinyle. Comment trouver les mots juste pour décrire du Masonna ??? Y'en a pas, je pense... Faut écouter car le noise est affaire de perception individuelle. On aime ou on n'aime pas.

A noter : Le vinyl a été tiré en 500 copies et en 3 couleurs; bleu, jaune et rouge.

Donnerwolf - Lostnumbers [Bass2 Records - BASS2-03]


3ème sortie vinyl du label japonais Bass2 Records basé à Osaka. Derrière Donnerwolf se cache Waxhead & DJ Ito, ils accouchent de 2 morceaux forts bien sympathique et représentatif du japcore. En face A, ambiance glauque et tempo limite doomcore avec 2/3 samples vocaux en anglais. La face B commence avec un sample breakbeat et vocal déjà utilisés sur un morceau de Sieste (T34) pour continuer sur un morceau hardcore breaké à 190bpm. Cela reste très classique mais agréable à l'écoute.

A noter : Waxhead est plus connus sous le pseudo de Syntax et de Out Of Key avec son comparse Yam-Yam.

Senical - Dark Organized Incidents [Killing Rate - RATE 3]


Encore le danois Lasse Steen dans ses oeuvres acidifiantes, cette fois-ci, c'est sous son pseudo Senical, celui réservé à ses productions plus expérimentales. Mais bizarrement, cette sortie est moins XP que ce l'on s'attend... Il y a toujours du kick de tr-909 bodybuldé et de la trituration de tb-303. On jurerait que c'est du Skullblower vu la construction des morceaux. 6 morceaux hardcore bien véner (230bpm) avec des mélodies de tb à faire palir un jeune jouvenceau qui découvrirait les effets de la boite à ouin-ouin. Il n'y a rien à y redire, un très bon vinyl taillé pour le décérébrage massif à l'oret d'un bois.

A noter : Ce vinyl est sorti en 2 tirages, l'un sur pressage vinyl noir et l'autre sur pressage vinyl couleur vert.

mardi 22 septembre 2009

Hardcore Electronic Techno Mixed By DJ Freak [Fairway Records - ???]


Après pléthore de mixtapes pour divers labels US et UK (Hard Of Hearing et Dr Freecloud's Mixing Labs, en tête), DJ Freak est signé pour un CD-mix sur le label français Fairway Records et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'y a pas été avec le dos de la cuillière !!! 22 morceaux en 63 mins, DJ Freak nous propose un mix avec ce qu'il se fesait de mieux à l'époque dans la catégorie "bourrin à + de 250bpm". On y retrouve, entre autre, des morceaux des anglais de Pressurehead (16 Clips) et UK Skullfuck (La Haine) du label Surgeon 16 Recordings, de l'allemand Noize Creator (Lasse Puking) sorti sur Killing Rate ainsi que ses compatriotes Amiga Shock Force (Mass Appeal Madness) et même les français, David Lagon et Christ Of Noise du label Provision Records. Le mixage est brutal et sans fioritures, la sélection est au top mais la grande surprise de ce CD-mix est à la fin. Au lieu de terminer dans la vitesse et l'orgie sonore, DJ Freak casse le rythme avec un morceau hard-ambient du français BWK (Psycho Torture) pour amener son mix à une plage plus mental avec le Koma de No Name, pour repartir sur un tempo plus soft avec Aura Exiter (Freak) et conclure en coupant le tempo en 2 pour finir sur le morceau industriel de Metic (Train Damage). La branche bourrine du hardcore a enfin son saint-graal !!!

A noter : Certainement, l'un des CD le plus violent jamais vendu en grandes surfaces. Il est encore considéré comme l'un des meilleurs CD-mix pour certains et l'un des plus recherché.

BSE DJ Team - Hardcore Disease EP [Kak-A Recordings - KAK-A 02]


Des artistes allemands signés sur un label japonais pour un white-label. Après une première sortie regroupant des morceaux de Hammer Bros; Big The Budo, le boss du label (50% de Hammer Bros) réquisitionne 2 teutons. Malgrès un mastering des plus pourraves (trop de basses et gain trop bas), les 6 morceaux sont très agréables, rien en dessous de 230bpm, des samples bien sympa et des mélodies trancy. Loin d'être le vinyl du siècle, il est l'un de ces disks que l'on prend plaisir à mixer en soirée.

A noter : Big The Budo est aussi, un mangaka de renom.

Heretik - No Obvious Sign Of Abuse [Genotype Recordings - GEN04]


Dernière sortie en date du label anglais Genotype dirigé par Heretik. le style de Heretik est assez similaire au cheapcore australien, du break, des samples hip-hop et de films mais avec un différence notable, le tempo car Heretik construit la plupart du temps vers les 250bpm voir plus. 6 morceaux reprennent exactement le même shéma narratif du cheapcore. C'est loin d'être indigeste et curieusement, c'est assez entrainant. Mon coup de coeur va à la A2 (Art Of Killing Remix), à l'origine le morceau date de 1998. Heretik prend le parti de réactualiser son morceau et non pas, de le remixer de fond en comble.

A noter : Entre la 3ème et la 4ème sortie du label, il s'est écoulé 11 ans !!! Heretik devrait sortir un vinyl sur le label suisse Subvert Records sous peu.

Metic - Elektrik Convulsive Treatment [Audio Illusion Recordings - AIR 3010]


Brandon Spivey, loin de son style habituel (l'acid), pour un vinyl aux relents industriels noisy. les 5 morceaux ont étrangement les mêmes sonorités excepté la B2 (Train Damage), qui se paye le luxe d'un sample de train modifié pour lui donné un coté glauque à souhait et 2/3 sons acidulés pour enrober le tout avec un mid-tempo à 130bpm. C'est le seul morceau qui se détache du lot.

A noter : Brandon Spivey est à l'origine, l'un des créateurs du label Kill Out Recordings. Après une quinzaine de sorties vinyls, il confis le label aux bons soins de DJ Freak.

The Naughty Observers - Metallic Complications: For Rusty Study Pt. 1 [Sut Røv - SUT RØV 5]


Dernier sortie vinyle d'un des labels de Lasse Steen, bien sûr, c'est le maitre himself qui s'en charge. Un 4-tracker qui reprend toujours la même sauce danoise (hardcore, acid et vrillage cérébral). Encore une démonstration de force, les 4 morceaux sont redoutables surtout la A1 qui est, pour ma part, l'un de ses meilleurs morceaux. 7 mins de plaisir, ça commence au kick tr-909, un p'tit break avec une montée acid qui ressemblent à s'y méprendre à un sample de violons et hop, c'est darty mon kiki. une longue envolée acid, implaquable, se met en route pour appuyer le coté lancinant et lugubre. Cela fait toujours autant mouche en soirée malgrès son age.

A noter : le label Sut Rov est l'un des rares a avoir produit des vinyls en 7' mais bizarrement, le dernier est un 12' et il n'y a jamais eu de Part 2 à ce vinyl.

The Goatblower / Anal Intelligence - The "You Can Take Your E's And Shove Em Up Your Arse" EP [Hardline Rekordingz - SOFTLINE4]


Le retour de Lasse Steen sur Hardline Rekordingz mais cette fois-ci, il est accompagné par Animal Intelligence (le boss de Hardline) pour un EP qui sent bon, la joie et la bonne humeur. Déjà au niveau des pseudos, Skullblower est remplacé par The Goatblower et Animal Intelligence, quant à lui, par Anal Intelligence... le nom du label aussi, a subit une mutation en l'occurence, Softline Wakordingz. Bon, je referme cette petite apparté... la face A est dédié au danois, 3 bons morceaux avec pour une fois, des samples vocaux (ce qui est très rare). Celui qui m'a le plus marqué est le A3 avec ses roulements de kicks, ses samples vocaux sortis d'outre-tombe et comme toujours des sonorités bien acid !!! la face B de Animal Intelligence m'a laissée perplexe... des morceaux breakbeat aux kick hardcore par moments. C'est pas franchement ses meilleurs morceaux, loin derrière le Hardline 1 et plus recemment, sa sortie sur Subvert.

A noter : Les graphismes est un foutage de gueule en règle au logo de Ministry Of Sound, célébre soirée anglaise de house putassière.

Skullblower - Something Twisted Coming Your Way [Hardline Rekordingz - HARDLINE2]


Que dire dessus, le maitre incontesté du hardcore bourrin acidulé en péripétie chez les australiens de Hardline Rekordingz et le résultat est l'un des joyaux de la discographie de Lasse Steen aka Skullblower. 6 morceaux dans un style inimitable fait une TR-909 chauffée à blanc avec une distortion de furieux et une TB-303, elle-aussi martyrisée. Dire que c'est l'un de ses meilleurs vinyls, oui, je pense sérieusement. On l'écoute une fois et on accroche direct sans pouvoir s'extirper... Les sons acid sont maitrisés à l'extrême, envoutants et percutants.

A noter : Lasse Steen a signé plus d'une trentaine de vinyls sous une quinzaine de pseudos différents avec toujours, le même dénominateur commun, le son acid.

Traffik - Untitled [Crapshoot Records - CRAPS 10]


Premier vinyl en solitaire pour Traffik et déjà le 'son Traffik' est en place, un hardcore breaké à outrance aux relents de rave UK. Donc 3 morceaux, le seul qui trouve grace à mes douces oreille est le A (Trip To Hell). Une sorte de cheapcore hyper violent avec des breaks hallucinants qui raclent tout sur leur passage. Les 2 autres morceaux en face B sont plus soft dans le tempo et partent dans un délire rave à l'anglaise.

A noter: Traffik a été DJ pour des radios pirates anglaises au début des années 90. il a aussi cessé toutes ses activités musicales (label, booking et compo) pendant une période de 3 ans due des contraintes familiales et professionnelles.

Doormouse – I Love Polka [Addict Records – ADDICTSS4]


4ème d’une série de 5 vinyl en tirage limité ‘I Love Music’, centré sur un délire musical passé à la moulinette hardcore/breakcore. La première phrase résume tout le concept, là, en l’occurrence, c’est de la polka. La patte de Doormouse est toujours autant présente et reconnaissable. C’est même cela qui est chiant… aucune surprise dans la construction de ce soit en hardcore ou speedcore. La A1 (Keishaka Kore) est basée sur un 4/4 des familles, des samples de polka et des passages un peu breakés. Ça reste très sympa à l’écoute et puis, y’a aussi la touche décalée qui me fait marrer. Le reste est nippon ni mauvais…

A noter : Rien !!!

Noize Creator – Poisoned Songs Volume 1 [Special Forces Limited - SPFLTD4]


Réédition et remastering de 4 vieux morceaux à tendance bourrine. Mon préféré, La A1 (B.L.Miho - Kanno Hardcore) est construit autour d’un sample du Lac des Cygnes et des relents break alliés à un kick titanesque. Les 3 autres morceaux sont dans le même délire avec des samples de grattes, des samples vocaux De Niro et plein d’autre bonnes choses !!! Des gros classiques qui ne prend pas une ride !!!

A noter : Le vinyl est tiré d’un album de Noize Creator sur le label japonais Teikoku de Nawoto Suzuki par contre, Special Forces est un label allemand.

Various – Skubba House EP [Statik Records – STATIK #1]


Encore un égnimatique label anglais, c’est sur un vinyl translucide orangé que regroupe ce qu’il se fesait de mieux à l’époque (1998). En A1, Surgeon 16 (The Storm) après une longue intro bien oppressante, en mid-tempo avec une structure break, pour débouler sur un exutoire hardcore break. Rien à redire dessus, ça ressemble à s’y méprendre à certains morceaux de Pressurehead sur le Surgeon 16.05. la A2 (The Only Way In), c’est l’australien Mark N sous le pseudo ‘Overcast’, un morceau bien cheapcore avec un rythme hip-hop, un sample d’harmonium et un sample vocal de rap oldschool. L’ensemble est dans la lignée de ses morceaux avec feu Nasenbluten. La B1 (Point Break) de Traffik est surement l’un de ses morceaux les plus connus grace à la réédition sur l’album de South Of London. Construction en double-tempo avec du break, voilà, la combinaison idéal pour un morceau efficace. La B2 de Heretik (The Art Of Killing) débute avec un sample vocal tiré d’un film de kung-fu, un sample glauquissant et un breakbeat destructeur pour continuer vers un morceau bien péchu (+ de 260bpm) aux relents de cheapcore.

A noter : Unique apparition collégiale des artistes du label Surgeon 16 Recordings (Pressurehead et UK Skullfuck) sous le pseudo Surgeon 16.

Zeed / Skrewface – The Scarecore 2 EP [Redhead Records – RHR-003]


Obscur label anglais dirigé par The Loftgroover aka Zeed, légende UK du mixe hardcore bourrin depuis le milieu des nineties. Assez bizarre comme vinyl, 3 morceaux avec les mêmes samples… une sorte de EP avec des déclinaisons d’un même morceau. Le seul morceau qui tire son épingle du jeu est la B1 (Sexline – Original Mix), ça commence joyeusement avec un ‘Lick My Ass !’ et c’est parti pour l’aventure. Malgrès une construction des plus basiques, le morceau a un coté oldschool minimal véner qui lui confére un effet quasi-hypnotique.

A noter : malgrès la renommé de The Loftgroover, il reste très peu connu du publique hors UK.

DJ Freak – Untitled [B.E.A.S.T. Records – BEAST 004]


Encore un de ces vinyls que l’on reconnait direct en soirée… La A1 (Behold The Dreamer), morceau construit autour d’un sample de Martin Luther King, l’aspect général semble basique mais le break avec la monté de sons acide pour ensuite reprendre la morceau telle des montagnes russes. La A2 (Save Your Prayers), Le Morceau du vinyl pour moi, il représente tout ce qu’il me plait dans cette musique : un tempo au alentour de 240bpm, des sonorités indus, des samples vocaux caverneux et cette sensation qui vous bouffe les tripes à l’écoute. La B1 (Family), le deuxième monstre du EP, dans la même veine que la A2 mais cette fois-ci sans un sample de voix, ça fait toujours autant mouche, la construction est loin d’être basique vu le déluge de sons que l’on se prend en plein dans le visage… La B2 (Suck Dis Mutha Fucker), alors-là, après l’extase de la A2 et B1, tout retombe… hélas… le morceau est basique à souhait, rien de très bandant à vrai dire…

A noter : C’est l’un des vinyls les plus recherchés et le plus cher à la vente de DJ Freak, environ 30 à 50€ la copie.

DJ Dano & Liza N’Eliaz – Pawlow [Mokum Records – MOK 050]


Deuxième collaboration entre le hollandais DJ Dano et la belge (mais française de cœur) Liza N’Eliaz sur le label batave Mokum Records. La A1 (Manic Cure) est un remix hardcore du morceau éponyme de Fear Factory. Honnétement, c’est pas le morceau du siècle, le remix semble baclé et vide… La A2 (Pawlow), du pillonage massif à 250bpm avec un kick creux, le break avec la petite mélodie enfantine donne un coté gentillet mais il en est rien !!! Le calme avant la tempête et ça repart de plus belle, dans le décérébrage !!! La B1 (Starting Up) est un morceau solo de DJ Dano, une sorte de gabber très dépouillé donc forcément très chiant à l’écoute… La B2 (Stereotype) est un peu trop ‘autoroute’, le breakbeat du début est sympa mais la suite du morceau est ultra simpliste dans la construction.

A noter : Rien !!!

U.V.C. – Ultra Violent Core [Industrial Strength Records – IS 042]


5 morceaux hardcore aux doux riffs de grattes et aux samples de films de gangsters. Ça blaste sévère !!! un compagnon de jeu idéal pour les D.O.A. et F.U.H.D. . La face A est assez bonne, quoi que un peu bas de tempo. La face B contient, certainement, les deux morceaux les plus joués dans les soirées hardcore/speedcore. La B1 (Death Is...) ressemble à s’y méprendre à du Nukom en plus burné. La B2 (Half Dead) avec sa longue intro et son démarrage sur les chapeaux de roues. Un sample ‘Fuck You’ vient rehausser le tout pour appuyer le kick et les riffs de grattes pour un maximum de dégats sur le cerveau (enfin, si il en reste)…

A noter : Sal Mineo (U.V.C.) est l’un des 3 membres de Disciples Of Annihilation.

Nukom – Untitled [Bastard Loud Records – BL 007]


Assez agé comme vinyl (1996), premier opus de Nukom (Carl Carinci), un 4-tracker industriel. Pas trop violent, lorsque l’on connaît le pédigré de l’homme. Le seul morceau qui sort du lot, c’est la B2 (Raise Your Hands), qui sonne D.O.A.-esque. Bon, c’est sûr, c’est pas révolutionnaire dans les sons et la construction mais faut admettre que le morceau fait mouche.

A noter : Carl Carinci est connu pour avoir participé au groupe new-yorkais ‘Disciples Of Annihilation’.

Matt Green – Audio Vengeance [Epileptik Productions – EPK 010]


La A1 (VHS) est dans la veine de feu Epitèth, un kick ravageur et des sonorités industrielles rapeuses. Quoique la construction manque un peu de folie… La A2 (Redistribution) ne m’a jamais laissé de souvenirs impérissable, un morceau basique voir un peu chiant sur les bords. Là, on pense à THE morceau du EP, la B (Remand), on baigne dans un sentiment industriel malsain, les sons sont crispants et le tempo peu rapide rajoute une pointe lugubre à l’ensemble. On se demande si on va ressortir de l’écoute sain et sauf avec toutes ses facultés mentales.

A noter : Matt Green a arrété l’aventure hardcore en fermant son label ‘Corrupt Records’ pour se consacrer au dubstep et grime.

Ron D Core – The West Coast Hardcore Pervert [Bastard Loud Records – BL 016]


L’un de ses premiers EP pressés hors de son label. Il y reprend les ingrédients qui font la ‘Ron D Core Touch’, samples oldschool, construction en 2 tempo, des scratchs et des sons acidulés. La A1 (King Louis Anal Terror Anthem) est un de ses rares morceaux que j’aime pas. Non pas que c’est forcément mauvais, c’est juste qu’il manque ‘un je ne sais quoi’ pour avoir un morceau de tueur. La A2 (I'll Kill Ya Boy), commence avec une intro avec des tricks turntablim et des sons acides pour partir en contre-rythme. Le tout est homogène et bien construit. La B (Fuck Deep House) est une longue litanie de plus de 8mins avec toujours autant de samples oldschool et avec lui aussi, un double tempo. Le début est assez sympa mais le restant du morceau est assez bizarre.

A noter : c’est l’un des rares vieux Bastard Loud a ne pas avoir la tradionnelle rondelle face B (Bastard Loud et le numéro de réf. en gros), dans ce cas-ci, elle représente un sosie de Bill Clinton en train, me semble-t-il, éjaculer au visage d’une donzelle peu farouche. Il y a aussi une erreur à propos de vitesse, il est mentionné 45rpm alors que le vinyl tourne en 33rpm.

Ron D Core & Deadly Buda – Domestic Terror Sampler [Atomic Hardcore Recordings – AR 004]


Que dire dessus, deux légendes du hardcore californien qui s’affrontent musicalement sur un picture disc. La face A est de Ron D Core, deux morceaux d’une efficacité qualibrée pour les dancefloors. En A1 (Asian Invasion), ça commence gentillement avec un décompte (8-7-6-5-4-3-2-1-0-0) et ça décolle pour une orgie de gros samples oldschool, de sons acides pervertis et un tempo assez rapide (240bpm). La A2, reprend la même recette mais se paye le luxe de plusieurs phases en 125bpm autour d’un sample hip-hop pour repartir sur du 250bpm. Passant à la face B de Deadly Buda, la B1 (Esto Es Los Angeles) est contruit autour de samples provenant de ‘Los Angeles 2013’, sur un tempo du sent bon, le oldschool techno. La B2 est un peu bancale… à vrai dire, il reprend la même sauce que sur la B1 mais en moins interessant, les samples sont pas accrocheurs pour un sou…

A noter : Deadly Buba a lui-même fait le graphisme de sa face.

Raw State – Untitled [Strike Records – STRIKE 666]


Premier d’une série de trois 10” translucides marbrés signés par Raw State. Le moins que l’on puisse dire, c’est que pour une première sortie, la barre est assez haute. Le premier morceau (Get On It!) sonne assez frais avec ses samples et par les changements de kicks. Par contre, la construction est basique au possible… Le deuxième morceau (Suicide Scratch), un véritable petit bijou !!! des samples oldschool à souhait, des scratchs bien placés aux moments clé, le tout agrémenté d’un bpm soutenu. Une forme de uk hardcore moderne en moins pompeux, plus hargneux et qui évite les pièges de ce style.

A noter : Raw State est plus connu sous le pseudo de DJ Totschläger pour ses production speedcore au sein des labels Special Forces et Totschlag Records.