jeudi 29 octobre 2009

Cytochrome C vs BWK - Yperite [HCN - HCN 0]


Juste après l'aventure de Zyklon B, les enfants terribles du noyzkorh créent un nouveau label limogeois. Pour cette opus, ils font appel pour la face A à Cytochrome C, transfuge de Hangars Liquides et du fanzine Underzone. En A1 (Anarkose), un morceau bastonneur de psychopathe à la construction fausseument bancale sur plusieurs tempos, ça revéle du sport pour arriver à le caler sans faire un pain. En A2 (1984), on s'engouffre dans les méandres du désordre mental avec ses hurlements primaires et ses sons indus, le tempo, quant à lui, est un poil moins soutenu que la A1. la A3 (Sonate En Ré Mineur) est beaucoup plus expériemental que les précédents morceaux de la face, entre noizecore et harsh breton. La face B, c'est BWK qui s'en charge. En B1 (Ariane Krash Test) est certainement l'un des ses morceaux les plus joués dans les soirées. Litanie de kicks passés à la distortion et autres effets. Il en ressort un track assez cohérent, la construction est bien pensé et les divers samples indus passent comme une lettre à la poste. la B2 ( Karnage) porte bien son nom... on s'en prend pleins la gueule pour pas un rond, c'est violent et maitrisé à la fois. Et pour finir, en B3 (Deadly Kontakt), on reprend les ingrédients des 2 premiers morceaux, on les jéte contre un mur, on les mets dans un séquenceur et on obtient une ode à la violence sonore gratuite !!! Cela tabasse à tours de bras, les oreilles demandent grâce et les jambes flanchent dès la première minute !!! Un bel exemple de la scène hardcore de la fin de siècle dernier !!! Cela n'a pris de rides, malgrès le temps !!!

A noter : Après 2 EP, Cytochrome C a disparu des radars... Ce qui est fortement dommage vu son potentiel...

mardi 20 octobre 2009

Cyantific - Little Green Men / Quiet Star [Hospital Records - NHS71]


Un peu de drum & bass pour changer avec sa branche soft, la "liquid funk". Loin des beuglements de mc's et des lignes de basses hardcore ronflantes, la "liquid funk" a pris le créneau du soft en puisant dans des influences comme la samba, la funk, le jazz, la house etc... Là, en l'occurence, le duo de Cyantific a choisi l'option "jungle oldschool" pour Little Green Men, la construction est assez bien foutu, je trouve. Les samples de voix sont tous aussi oldschool et les effets de forward avec le vinyl donnent un coté ravy. Quiet Star en b-side est plus typé liquid funk, avec un rythme plus posé, une mélodie entêtante et des samples de voix moins aggressifs. Un EP des plus agréables.

A noter : Hospital Records est l'un des labels historiques du mouvement liquid funk, bon nombre de hits dancefloor provient de son écurie d'artistes (High Contrast, Logistic, Nu:Tone et co).

DJ Kaïo - Hardcore Urbains [Explore Toi - EXP 31]


Encore une obscure mixtape du label Explore Toi et avec toujours très peu d'infos. Donc cette fois-ci, c'est DJ Kaïo, qui s'y colle pour un mix hardcore/speedcore. Pour le tracklisting, il y'a, bien sûr, pléthore de morceaux issu du catalogue maison Explore Toi ainsi que quelques morceaux provenant des labels de Armaguet Nad (Sans Pitié et S.O.D.O.M.). La technique de mix n'est pas vilaine, à vrai dire, c'est même assez propre avec quelques tricks. Une bonne mixtape des familles.

A noter : Rien !!!

lundi 19 octobre 2009

DJ Kafk - Explore Toi 37 [Explore Toi - EXP 37]


Limité à 50 exemplaires, sans aucune info, mise à part, le label et le DJ. Après une rapide recherche sur le net, on apprend que DJ Kafk est aussi connu sous le nom de Air Frantz, membre du collectif AnTgrist (avec La Foudre et Helius Zhamiq). Donc une mixtape à base de morceaux d'Explore Toi et Base Mobile, j'y ai aussi décelé du La Peste (Hangars Liquides 21), du No-Tek 01 et autres joyeusetés dont j'ai oublié le nom. Le mixe est joliment construit, bien expérimental par moment, une intro qui sent le terroir et c'est assez carré.

A noter : Sur la pochette de la cassette, il est fait mention que le mixe a été réalisé sur des platines vinyls fait maison et modifiées, d'où les passages ultra-pitchés.

Omar Santana - Necronomicon [H2OH Recordings - H2O 29]


Oula du gabber... du vrai de vrai avec des mélodies pouet-pouet, des constructions de morceaux ultra-rabachées et un kick disto tr-909 sous dialise... Je sais, je ne suis pas objectif avec le gabber mais dans ce cas de figure présent, c'est vraiment tout ce que je n'aime pas. Malgrès les remixes de Neophyte, Stunned Guy et Omar Santana, rien n'y fait, c'est terriblement chiant... Le seul morceau qui pourrait être sympa, c'est la version original en B2, encore faudrait-il qu'il y a un vrai tempo parce que là, ça tourne à limite 150bpm, faut lui coller un bon coup de pitch au cul pour que ça ressemble à quelque chose.

A noter : Rien !!!

DJ Brainkiller - 1999 Year Of The World's Damnation [Not On Label - ???]


Sortie comme son titre le laisse deviner en 1998, Dj Brainkiller, mieux connu dans la contrée limogeoise noyzkorh, sous le pseudo BWK, nous laisse entrevoir sa vision de la mixtape hardcore/speedcore. Déjà l'intro avec un sample "terriens, votre planète est en danger..." nous fait doucement marrer mais après cela, ça passe directement aux choses vraiment velus avec du breakcore (Ambush 03 & 04 et DHR 20 & 14), une embardée acide chez le danois Senical (Six Shooter 02 et Six Sixty Six 04), un p'tit coup de DJ Freak (Storm Scotland 05) suivi d'un Senical (Kiliing Rate 02) et retour à DJ Freak (Epitèth 10 et Crapshoot 08). Commence alors, pour les 10 dernières minutes de la face A, un véritable tour de force avec une selecta 100% française, Mindfuck (Explore Toi 10), No Name (Fischkopf 19 et Anticore 02), Micropoint (B.E.A.S.T. 03) et pour conclure, TR + Klaus Combat (Sans Pitié 01). La face B enfonce le clou, avec du Napalm (Napalm 02), Noize Creator (Surgeon 16 05), Eiterherd (Special Forces 01), du japcore avec Burning Lazy Persons (Fischkopf 15) et Taciturne en mode véner (Fischkopf 23). On peut dire qu'en moins de 10 minutes, on est sur les rotules. Et ça continue avec XKV8 en 45t (Hangars Liquides 02), Noize Creator (Head Fuck 03), le mythique "La Haine" de UK Skullfuck (Surgeon 16 05) et le final de la mixtape est vraiment titanesque (DJ Freak, XKV8, Amiga Shock Force, UK Skullfuck et EPC) pour se terminer sur le sample du début de la face A et la boucle est bouclé !!! Agréable surprise que cette mixtape, DJ Brainkiller est loin d'être maladroit en mixe, c'est propre malgrès que les sons tirent plus vers le noise qu'aute chose, le tracklisting est cohérent et il n'y a pas de temps mort.

A noter : La mixtape est en téléchargement gratuit sur le myspace de BWK (myspace.com/bwkhcn).

Hasshelloff & Son Of Samael - Untitled [Sans Pitié - SSP 003]


Etrange vinyl que celui-là, c'est produit par Armaguet Nad donc on suppose que c'est du hardcore pur et dur mais non !!! C'est du noise et autres constructions bizarre. La face A est de Hassheloff (aucune info sur lui) avec 6 morceaux noisy, petite préférence pour le A6 (...Bâtaaard) avec son tempo en montagnes russes et surtout son sample (batard) modifié à l'extrême. La face B est de Son Of Samael (que je soupçonne être Armaguet Nad) avec 2 longs morceaux hardcore noisy (7 & 8 mins) + un p'tit bonus, un locked-groove en B3. C'est vrai qu'aux premiers abords, le vinyl est loin d'être une balle mais là, il trouve tout son intértet, dans la possibilité de le mettre sur une troisième platine.

A noter : Il semble que le label était une collabaration entre Klaus Combat et Armaguet Nad. De plus, dans une vieille interview de ce dernier, il a expliqué le pourquoi du comment de ce label, d'après lui, c'était juste pour voir si les gens allaient achetés des disks de noise complétements injouables.

Various - Untitled [Slaves Of Devil Our Master - SODOM 10A]


Une compilation maison qui regroupe des morceaux de Maxitrait (aka Micropoint), Angel Flo et Armaguet Nad sortis sur les précédents vinyls du label. En A1, Maxitrait pose son Poeme Industriel et à vrai dire, ça sent le bon vieux temps des hangars, le morceau est typique des standards du groupe. C'est industriel, bien construit, un peu vicelard à mixer et le sample "Allez danse enculé" passé dans moultes effets, lui confère un p'tit coté d'outre-tombe. En A2, Angel Flo s'y colle avec Electric Coma. Gros morceau indus quasi-hypnotique avec un joli tempo (230bpm), idéal pour commencer un mixe avec du panache. En B1 (Martyr Killer), Armaguet Nad nous promène dans son univers musical, un morceau plutot down-tempo (190bpm) bourré de contre-temps à chaque break, faut être relativement alerte sinon on a vite fait de voir le morceau se barrait en couilles. Et pour finir, le B2 qui est d'Angel Flo avec XR Master II et là, on reconnait tout de suite sa patte musical, c'est enivrant, hypnotique, un poil violent mais jamais bourrin. Un joli Best-Of, en somme, 4 morceaux à mixer à outrance et sans retenu.

A noter : Le numéro de CAT# (SODOM 10A) laissait présager une suite mais il n'en fut rien. Armaguet Nad réactivera son label, 9 ans après cette sortie, avec un EP en versus avec A.I.D.S. (aka Helius Zhamiq).

dimanche 18 octobre 2009

Cardiak - Practical Joke [Epileptik Productions - EPK 019]


En 12 après M.U. (12 ans après Mescalinum United sur IS) soit en date terrestre, 2003, Epileptik sort l'un des vinyls symptomatiques de tout ce qu'il y a de plus mauvais dans le hardcore. Car après pas mal de bonnes sorties (les epk de Speedyq's, DKP, Helitrailer, Matt Green et Co), nous avons là, un 4-tracker des plus horribles... Des samples de gags téléphoniques qui ne font rire que l'artiste, des mélodies poussives (si on peut appeler cela comme ça) et une construction ultra rabachée. Malgrès cela, tous nos amis inverterbrés à casquettes à clous du samedi soir, ne jurent que par lui, faut croire qu'une page s'est tournée. Après les années 90 dominées par l'influence de Liza N'Eliaz, place aux années 2000 avec Cardiak et consorts qui polluent la VRAI scène hardcore héxagonale si créative !!!

A noter : Je peux même pas dire que la pochette et les rondelles sont belles, vu qu'elles semblent faites par un singe autiste sur paint...

vendredi 9 octobre 2009

Ron D Core - Decibels Of Destruction [Underground Construction - UCCD-047]


Sorti en 2000 sur un label américain à tendance techno/house, le west coast hardcore pervert, Ron D Core nous concocte un mix dont il a le secret. Le tracklisting est des plus alléchants, ça commence avec du breakcore (Sarin Assault et Nasenbluten) pour partir vers des eaux coresque (Tieum, Micropoint chez Deathchant et The DJ Producer), une petite incursion frenchcore qui sent le bon vieux temps (E-Man de Micropoint avec son sample de barrissement d'éléphant) et le voilà parti vers le hardcore/terror (Geoff Da Chef, Hardcore Fiends, Cunt Hunt et Drokz + Tails & Akira). Une pause break des plus réjouissantes (Bomb 20) et ça redémarre avec les productions maison de Ron D Core (sur Atomic Hardcore Recordings et Bastard Loud Records), un passage express en Australie (Hedonist) et en Allemagne (BC Kid), un p'tit coup d'auto-promo avec du Ron D Core (Fresh Bass), un dernier morceau terror des familles (Sub-Zero avec Freaked Out) et hop, c'est déjà le morceau final, une obscure production anglaise entre break et speedcore (P.A.G.A.N.). D'ailleurs, en parlant de ce dernier morceau, c'est plutot bizarre que Ron D Core le laisse tourner en entier (pas moins de 9 mins)... La technique de mixe, là, ça coince un peu, non pas parce qu'il y a des erreurs de beat-matching ou autre, c'est juste que les transitions sont courtes voir inexistantes par moment. Une technique de mixe, bien américaine que l'on retrouve chez pas de mal de DJ outre-antlantique. Malgrès ce dernier point, c'est quand même propre, carré de chez carré et ça bave pas. Bon CD-Mix à écouter sans modération, rien que le tracklisting parle de lui même.

A noter : Ron D Core a signé une quantité impressionnante de mixtapes (environ une bonne trentaine, sa première date de la fin des années 80). Il mixe, aussi bien, hardcore que house, techno, acid et même breakbeat.

Blood One - June 1996, UK [Not On Label - ???]


L'une des rares mixtapes d'un membre de Pressurehead, réalisé par Blood One en 1996. En face A, après une intro turntablism et une instru hip-hop, ça enchaine direct avec du cheapcore (Nasenbluten), du death-core made in Germany (Stickhead), de l'auto-promo (Pressurehead), pour revenir sur un tracklisting orienté cheapcore/hardcore (Static Tremor, Deviant, DJ Freak, Syndicate, Disciples Of Belial, PCP, Napalm et Disciples Of Annihilation) et fin de la face. On retourne la cassette, ça débute aussi par une intro turntablism et ça repart un poil plus rapide dans les styles précédemment énoncés (avec Syndicate, Disciples Of Belial, Industrial Terror Squad, DJ Freak, Disciples Of Annihilation, Jack Lucifer, Headcrash, Nukom, Xylocaine, Static Tremor, Glurff et Leathernecks) pour se terminer avec une outro, elle-aussi, à base de tricks turntablism. Nous avons là, un très bel exemple de mixtape avec une vraie intro/outro, un tracklisting cohérent et une technique de mixe proprement hallucinante.

A noter : Blood One a participé aux DMC UK, y'a quelques années (par contre, je ne me rappele plus de son classement).

Pressurehead / UK Skullfuck - Untitled [Surgeon 16 Recordings - SURG 001]


En cette année de grâce 1997, naquit Surgeon 16 Recordings et s'imposa rapidement comme l'un des labels de référence dans le hardcore. Pour cette première sortie, on retrouve les sociétaires du label, Pressurehead (DJ Blood One et DJ Witchy) et UK Skullfuck avec une face respective. La face A est signé de Pressurehead et à vrai dire, ça commence assez fort, avec la A1 (The Effect Of Pressure), un très joli morceau au relents break glauque qui pose les bases de leur style. La A2 (Reality) reprend la même recette mais avec un peu moins de puissance, je trouve. Passons à la face B de UK Skullfuck, la B1 (Spastic Slut), qui est peut-être l'un de leurs morceaux le plus connu, débute avec des grognements d'outre-tombe pour découler sur un morceau sévèrement burné, le tout agrémenté d'un sample de PCP maltraité au possible. Pour la B2 (Amphetamine Distortion), ils sont accompagnés par Torah (DJ-ette et membre du label Outcast Clan) et ça reprend la même formule que le précédent morceau. Et pour, la B3 (God Won't Fucking Save Her) qui n'est autre que le God Save The Queen en version trash avec son lot de distortion.

A noter : Reality de Pressurehead a été mixé par Manu le Malin sur son Biomecanik 1, d'où son prix exhorbitant à la vente.

Nihil Fist - We Will Defy! [Sprengstoff Recordings - SPRENGSTOFF 04]


Petite infidélité à Praxis, le temps d'un 7" sur un autre label berlinois, Sprengstoff Recordings. A vrai, sur ce vinyl, Nihil Fist a préféré mettre en avant le coté noise, plutot que le coté kick. 2 morceaux en total accord avec son style, de la violence musicale à l'état pur !!! J'ai une petite préférence pour le morceau en A.

A noter : Rien !!!

jeudi 8 octobre 2009

Nihil Fist - Resistance Is Fertile [Praxis - PRAXIS 42]


2 ans après nous avoir fait pisser le sang par les oreilles, Nihil Fist remets le couvert chez Praxis. Toujours l'éternel débat et les mêmes polémiques sur sa musique. Cette fois-ci, les morceaux sont encore plus violents (si si, il peut le faire) avec un quantité non négligeable de sample de grattes. Etrangement, ça sonne toujours aussi frais, on prend un malin plaisir à pitcher les morceaux pour voir ce que les auditeurs peuvent encaisser. Si je devrais décrire le vinyl en un mot, je dirais, sans une once d'hésitation, JOUISSIF.

A noter : Rien !!!

Nihil Fist - Think & Destroy [Praxis - PRAXIS 38]


Surement l'un des disks les plus décriés dans le milieu hardcore/speedcore. Morceaux sans réelle construction, ni inventivité pour les uns et disk culte pour les autres. A décrire, ça ressemble à l'interaction entre un marteau-piqueur, Masonna, les Ramones, une pédale de distorsion et une mine anti-personnelle, le tout saupoudré d'un zeste de punk attitude. En gros, ça fait mal, mais alors très mal !!! On s'en prend plein le cortex cérébral pour pas un rond... les oreilles saignent en un temps record, idéal pour vider un dance-floor. Personnellement, je trouve les morceaux dans la droite ligne d'un nihilisme musical à la Masonna.

A noter : Rien !!!

jeudi 1 octobre 2009

Various - 拡張I/O暴動 [Hyper Rich - HRC-004]


4ème sortie et 1er vinyl pour le label tokyoïte Hyper Rich, alors à première vue, tout est marqué en japonais (titres et artistes) donc ça va pas faciliter la chronique... Toujours dans le délire "on produit des trucs chelous et complétement barré". Quand faut y aller, faut y aller !!! Alors en A2 (エレキング不買運動), un morceau avec un kick de tr-909 distordue et un erszt de sample au tempo bourrin, la A3 (Junior Dog) est un joli morceau breakbeat acid avec des voix qui ressemblent à s'y méprendre à du Underworld (première cuvée), la A5 (サイクロン) est une sorte de j-pop acidulé mono-sample et pour finir la face A, la A6 (Please Baby) est signé de Sonic Dragolgo, un genre de j-pop aux kicks distordus que le fait si souvent son auteur, avec un final ragga. Maintenant, la face B; en B1 (UFO最後の来襲), on a le droit à un morceau aux sonorités très Carpenter (oui, le cinéaste et compositeur), la B2 (X'mas & Sun) est un rap déclamé en japonais sur une construction break, la B3 (Neuro Canon) est un morceau acid mono-pattern et à la fin, la B4 (ベーマガ) qui est un morceau hardcore (ah quand même) qui commence avec des samples de break hip-hop bien oldschool. Ayez, fini !!! Cela est vrai que c'est pas le vinyl de furieux avec des anthems de tueurs, mais à vrai dire, je le trouve tellement rafraichissant.

A noter : Comme tous les vinyls japonais, ça reste vraiment très rare à la vente.

Yam Yam - Punisher [Kill The Rest Recordings - KILL 2]


Unique vinyl en solo pour le japonais Yam Yam, en 1996 sur le label Kill The Rest Recordings, lui aussi, japonais et qui avait ses bureaux à Tokyo et Osaka. Longtemps associé à Waxhead au sein du combo hardcore Out Of Key, à vrai dire, Yam Yam est plus gabber oldschool que hardcore pur et dur. Les 6 morceaux sont basés sur le même synthé vintage, les mélodies sont entrainantes et la construction des morceaux est très gabber dans l'ensemble (intro, break, couplet 1, re-break, couplet 2 et outro). Représentatif du hardcore/gabber japonais de l'époque mais bon les sonorités sont un peu trop daté mais ça n'enlève rien au fait, que c'est un très bon vinyl.

A noter : Le vinyl est très recherché par les collectionneurs, vue que la majeur partie des sorties CD et vinyls japonais n'ont quasiment jamais quittés l'archipel nippon.

Sonic Dragolgo - のんびりポテトさん [Hyper Rich - HRC-009]


Hardcore et Japon, rien que les 2 termes cote à cote, nous fait frémir, nous, les p'tits occidentaux. Je commence par l'origine du pseudo Sonic Dragolgo, qui semble être le fruit de la bastardisation de Sonic (le jeu vidéo sur Sega), Dra (Doreamon, un pokemon, pas sûr...) et de Golgo (le OAV Golgo 13). 9ème sortie sur son propre label Hyper Rich basé dans le quartier de Shinjuku à Tokyo. 11 morceaux assez bien foutus et aux styles variés (electro-pop-core, hardcore, grindcore, surf music et j-pop bizarroïde). Les samples en japonais hyper pitchés sont complétements débiles et les mélodies peuvent dérouter à la première écoute mais une fois, rentré dans l'univers musical si particulier de Kozaburo Narita, on se délecte devant le fait qu'il puisse créer des morceaux tant percutants et entrainants. Bref, un OVNI musical a découvrir et à avoir dans son bac CD.

A noter : Sonic Dragolgo a fermé depuis son label et a déménagé pour Londres où il poursuit sa carrière mais dans le registre electro-pop.